
- Gilles Mottiez s'assure de donner des conseils techniques lors des entraînements et se rend sur les compétitions de ses jeunes protégés. (© Radio Chablais)
Les jeunes talents valaisans du VTT et du cyclocross peuvent compter sur les conseils avisés de Gilles Mottiez depuis plusieurs mois. Le Chablaisien a rejoint l’organe Valais Cycling afin d’y transmettre toute son expérience.
L’ancien spécialiste de cyclocross Gilles Mottiez n’a pas totalement raccroché le vélo… Depuis le début de l’année et sa retraite sportive, le Chablaisien de 28 ans a décidé de rester fidèle à sa passion pour le monde du deux-roues. Désormais entraîneur pour la structure Valais Cycling, celui qui travaille également dans un bureau d’ingénieur consacre une partie de son énergie à la formation des jeunes talents du VTT et du cyclocross.
Transmettre l’expérience et la passion
« La transition s’est faite facilement » explique-t-il. « J’avais déjà commencé à faire quelques remplacements quand j’étais encore en activité, et ça me plaisait bien. » Ce goût pour l’encadrement s’est concrétisé par une fonction dans l’organe cantonal, où il s’occupe aujourd’hui d’athlètes âgés de 13 à 19 ans, parfois jusqu’aux U23 selon les cas. Après plusieurs participations aux Championnats du monde de cyclocross – la dernière au mois de février – le résident de Collonges a choisi de passer de l’autre côté de la barrière pour préparer les jeunes espoirs à franchir le cap vers la catégorie élite dans les meilleures conditions possibles.
« Il y a deux missions principales : les entraînements hebdomadaires, où l’on travaille la technique en VTT ou en cyclocross pendant plusieurs heures, et l’accompagnement sur les courses, une dizaine par an dans chaque discipline », détaille-t-il. Le suivi se poursuit ensuite lors des débriefings et dans les séances suivantes. « J’ai vraiment du plaisir à rester dans le monde du vélo, à être impliqué », confie-t-il.
Le suivi a changé
Avec le soutien de Valais Cycling, il participe à une dynamique régionale renforcée par les Mondiaux 2025, qui ont donné un véritable coup d’accélérateur aux infrastructures et à la formation. « À mon époque, tout était plus limité. Aujourd’hui, les jeunes sont mieux encadrés. Par exemple, la gestion de la récupération entre deux compétitions, je l’ai apprise tardivement. Maintenant, je peux leur enseigner ces bases à 15 ans plutôt qu’à 23. Ce sont de détails qui font une grande différence pour former des champions. »
Mais Gilles Mottiez veille aussi à ce que chaque jeune progresse à son rythme. « Il ne faut pas se précipiter. À cet âge-là, les différences physiques peuvent être énormes. L’important, c’est de les écouter, de les accompagner, et de leur donner les bons outils. » Cela avec l’objectif, peut-être, de les mener à emprunter ses traces. « J’espère même qu’ils iront plus loin ! »
Thierry Nicolet