
- Les déguisements sont vivement encouragés. (© Marathon des terroirs du Valais)
C’est devenu une constante pour le Marathon des terroirs du Valais : le nombre d’inscriptions augmente chaque année. Pour la quatrième édition de ce week-end – qui accueillera plusieurs nouveautés – ils devraient être environ 4'500.
Les organisateurs du Marathon des terroirs du Valais ont franchi un nouveau cap. Alors que le nombre de participants augmente sans cesse depuis la « première » en 2021, le cap des 4'000 coureuses et coureurs sera dépassé ce week-end, à l’occasion de la quatrième édition. Ils sont même 4'500 à être attendus à Martigny, selon les estimations. Soit une hausse de près de 20%. De plus en plus de sportifs se déplacent également depuis d’autres cantons.
Un succès qui s’explique – selon la cheffe de projet de l’événement Perrine Drygalski – par le côté « déjanté » du Marathon, unique en son genre dans notre pays et où le déguisement est encouragé. L’augmentation des dossards a ainsi contraint les organisateurs à lisser la manifestation sur deux jours, au lieu d’un seul comme auparavant, surtout pour des raisons sécuritaires et logistiques.
Martigny Expo comme centre névralgique
« L’objectif est également d’avoir un samedi qui accueille famille, enfants et petites courses. Le dimanche sera dévolu aux plus longues distances », indique Perrine Drygalski. Ces longues distances, justement, ont connu quelques modifications cette année dans la conception de leurs tracés. Pour la première fois, tous les départs et arrivées se feront depuis le complexe Martigny Expo.
« Nous avons tout remis en place au niveau du marathon, du semi et du 10 kilomètres, qui ont été homologués par Swiss Athletics. Mais globalement l’idée des tracés reste la même, avec la traversée des vergers et la dégustation des mets valaisans. » Petits et grands auront même droit à une arrivée « surprise », et des récompenses loufoques. Des récompenses qui, au vu du nombre croissant de participants, devront sans doute être multipliées les prochaines années. « C’est sûr que nous voulons voir grand, mais nous sommes déjà très heureux d’accueillir toutes ces personnes ce week-end ! », conclut Perrine Drygalski.
Thierry Nicolet