- Photo: Pro Natura Vaud
Une étude menée par Pro Natura Vaud s’intéresse à la gestion de l’eau dans les alpages. Alors que l’offre tend à diminuer, l’organisation veut investir dans le stockage de l’or bleu.
Pro Natura Vaud s’inquiète de la gestion de l’eau dans les alpages. Avec l’aide d’une étudiante de l’université de Lausanne, elle a mené une étude sur les enjeux qui entourent l’or bleu. Présentés mardi matin, dans l’alpage de Toumalay, dans le vallon de l’Étivaz, les résultats montrent que la situation devient de plus en plus précaire dans certaines zones du canton. Exemple : sur l’alpage de Toumalay, avec des besoins estimés à 12'000 litres d’eau par jour pour une cinquantaine de bovins, la demande est forte, alors qu’en raison des sécheresses à répétition, l’offre tend à diminuer.
Margaux Delalex était étudiante au moment de la réalisation de cette étude. Elle est revenue sur les raisons qui l'ont poussé à traiter cette thématique.
En réaction, plusieurs investissements sont prévus par Pro Natura Vaud, comme l’explique Kelly Delavy, responsable des réserves naturelles.
Autre apport d’eau : les sources, qui seront à l’avenir mieux protégées, afin d'éviter qu’elles soient souillées par les bovins qui pâturent.
Ludovic Turin