- En se retirant du projet du nouvel hôpital, le canton de Vaud sonne le glas du projet de policlinique.
Nouveau coup de tonnerre à Château-d’Oex : les huit derniers lits de l’Hôpital du Pays-d’Enhaut pourraient disparaître à l’horizon 2029 pour des raisons financières et de vétusté.
Alors que la Fondation du Pôle Santé avait récolté 4,4 millions de francs en quelques mois pour construire le nouvel établissement, le canton de Vaud a décidé de se retirer du projet. Ce choix, justifié par l’actuelle crise des comptes publics, condamne définitivement le projet de policlinique budgété à 20 millions de francs. Pour rappel, l'ECA, l'Etablissement Cantonal d'Assurance, a fixé une échéance au 31 décembre 2028 pour que le bâtiment soit remis aux normes, faute de quoi l'autorisation d'exploiter l'hôpital serait retirée.
Pour continuer d’assurer les soins sur place malgré la suppression des places, le Pôle Santé garantit le maintien de sa réponse d'urgence ainsi que des consultations ambulatoires tout en planchant sur la mise à disposition de lits au sein de l’EMS ou d’une structure communautaire. Ce serait donc la fin d’une époque pour cette institution, que relativise Maximilien Stauber, municipal et président de la fondation du PSPE.
La fermeture des lits d’hôpitaux est un coup dur pour la région qui a pourtant fait rétropédaler le Conseil d’État sur les coupes budgétaires qui menaçaient les hôpitaux en se mobilisant massivement en septembre. Pour Maximilien Stauber, il n’est pas envisageable de forcer le gouvernement à financer le projet.
Des discussions entre le Pôle Santé du Pays-d’Enhaut et l’Hôpital Riviera-Chablais de Rennaz sont également en cours afin de renforcer la collaboration médicale plaine-montagne.
Antoni Da Campo










































