Le moustique tigre fait toujours parler de lui. À Monthey, les autorités communales ont lutté tout l’été contre sa prolifération, tout en sollicitant sa population pour leur prêter mains fortes.
La lutte contre le moustique tigre fait rage à Monthey. Durant tout l’été, la ville chablaisienne a mis en place des mesures pour tenter de limiter la prolifération de cette espèce non-indigène, originaire d’Asie. Une espèce qui peut transmettre des virus comme ceux de la Dengue, du Chikungunya ou encore du Zika. L’insecte trouve très souvent refuge dans des points d’eau stagnante. Dans l’espace public, les autorités montheysannes sont à pied d’œuvre pour tenter d’éradiquer le moustique tigre.
En l’état actuel des choses, l’objectif est de pouvoir intervenir directement sur les larves du moustique tigre, de sorte à interrompre la chaine de reproduction. Des larves qui trouvent très souvent refuges dans des points d’eau stagnantes. Les autorités communales se chargent des espaces publics, mais comptent aussi sur la vigilance et l’observation de sa population pour ce qui est du privé, comme le souligne Michael Miranda, adjoint au chef de service de l’environnement de la ville de Monthey.
On connait la proximité entre le moustique tigre et certains virus qu’il peut transmettre aux humains. Le Dengue, le Chikoungounya ou encore le virus du Zika sont très souvent associés à cette espèce. De par sa présence à Monthey, le risque de voir émerger l’une de ses maladies est bien réel, comme le souligne Michael Miranda.
Ludovic Turin
