Festival — c’est son titre — raconte l'histoire de quatre amis d'enfance vivant dans le manoir d’un retraité, Louis. Né durant la pandémie, ce projet fédère les artistes de la région, comédiens, circassiens comme musiciens.
La mini-série chablaisienne, coréalisée par Nils Martenet et Félicia Baillifard, fait voyager les spectateurs de biens des manières. Si l’on suit les aventures des protagonistes normalement, c’est dans l’ambiance que le changement se fera ressentir. La bande-sonore a été confiée à des artistes différents, issus de la région, à chaque épisode. Tous sont teintés d’un genre cinématographique propre, slalomant parmi la comédie, le drame ou l’horrifique.
Géographiquement, toutes les scènes mettent en valeur le Chablais, parfois le Valais central, ses paysages, ses perles, ses richesses architecturales et ses curiosités. « C’est beau chez nous, il faut le montrer au monde » valide, sans une once de doute, Nils Martenet.
Le mois dernier, l’épisode-pilote (ndlr. Épisode initial d’une série télévisée) a reçu une récompense lors du festival international de cinéma à Avignon en France, en étant primé dans la catégorie « épisode pilote ». Ce mercredi 22 mai, les coréalisateurs ont ouvert leur boite mail avec une belle surprise à l’intérieur : Festival a été sélectionné pour la compétition annuelle du French Duck Festival de Paris, dans la catégorie meilleur court métrage.
Retrouvez l’interview complète de Félicia Baillifard et Nils Martenet, aux manettes de la mini-série Festival. On les retrouve aux côtés de Guillaume Abbey.
Guillaume Abbey
