- Participants, jury du concours et membres du comité posent à l'occasion de la première édition du "Festival du Four Solaire".
Aigle accueillait samedi la première édition du « Festival du Four Solaire ». Objectif de l’événement : promouvoir l’utilisation de l’énergie lumineuse comme alternative aux fours traditionnels.
Selon les mots des quatre membres du comité, ce « Festival du Four Solaire » est parti d’une blague. Les préparatifs de l’événement n’ont d’ailleurs débuté qu’au mois de janvier. Si cette journée, qui s’est tenue dans la cour du Collège de la Grande-Eau, se voulait ludique et décontractée, elle n’en poursuivait pas moins un objectif précis. Oriana Villa, l'une des organisatrices.
Huit groupes de participants se sont affrontés dans un concours qui visait à récompenser le four solaire le plus efficace, efficient et durable. Comprenez par là une installation capable de capturer et de concentrer les rayons du soleil, puis d’utiliser la chaleur pour chauffer toutes sortes d'objets ou d’aliments. Jérémy Fleury était l’un de ces participants. Titulaire d’un doctorat à l’EPFL, il a créé un four en collaboration avec l’Université de Kampala, en Ouganda.
Jérémy Fleury et son four.
Sur place, nous avons aussi croisé Edy Monaco, venu depuis Flamatt, en terres bernoises. Après qu’un collègue lui ait parlé de cet événement, il n’a pas hésité une seule seconde à venir, muni de nombreux échantillons.
Edy Monaco et son four.
Notons qu’un four solaire peut atteindre une température de 140 degrés. De quoi faire cuire plusieurs types de repas… avec bien sûr un peu de patience !