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Le marché couvert est de retour sur la table de la Municipalité de Monthey. Lundi soir, le Conseil général a accepté un postulat demandant une étude de faisabilité.
A Monthey, tout le monde est d’accord : le centre-ville a besoin que l’on se soucie de son dynamisme. Lundi soir lors de la séance du Conseil général de Monthey, tous les groupes politiques ont approuvé ce principe de fond. Cependant, pour y remédier, les méthodes diffèrent.
Pour les élus Libéraux-Radicaux et de Monthey Demain, ce coup de pouce économique pourrait passer par la création d’un marché couvert. L’idée n’est pas nouvelle, mais elle a ressurgi lors de la campagne électorale de 2024, sur les programmes des deux écuries susmentionnées.
Et ce sont les élus majoritaires qui ont dégainé les premiers en ce début de législature. Lors de la séance du conseil général de lundi, les conseillers généraux PLR, emmenés par Yvan Arlettaz, ont fait passer un postulant nommé « Dynamisation des commerces loco-régionaux du centre-ville par la création d’un marché couvert quotidien sur le parking de l’Hôtel de Ville en appui du marché hebdomadaire ».
Avant le vote, les positions se sont affirmées, laissant apparaitre le bloc opposé. Les Centristes y voient « un projet trop ambitieux, qui préjuge de la solution, sans que la Municipalité ait produit une étude ». Pour le parti socialiste et gauche citoyenne « cela risque de venir concurrencer les commerçants installés et déjà en difficulté, tout en rappelant que Monthey sort d’un cycle d’investissement de plusieurs années et propose de soutenir l’existant ».
Accepté par 30 voix pour, 24 voix contre et 2 abstentions, le postulat présente un projet qui appuierait le marché hebdomadaire du mercredi le « Demècre à Montà ». Le signataire Libéral-Radical Yvan Arlettaz.
Autre point à l’ordre du jour ce lundi soir, la commune de Monthey va se doter d’une liste complète de son patrimoine artistique. Ce listing, qui existe depuis 2021, ne comprend que les pièces conservées dans des fonds ou intégrées aux bâtiments. A l’avenir, l’inventaire inclura les œuvres exposées dans l’espace public et leur éventuel coût de rénovation. Dans un deuxième temps, l’exécutif réfléchira à mettre en valeur ce patrimoine artistique.
Guillaume Abbey