
- © Association RER Sud-Léman.
L’association RER Sud Léman fête ses 20 ans. Créée en 2005, elle a pour objectif de rouvrir la ligne de train entre Evian et Saint-Gingolph. Et en 2 décennies, les arguments en faveur du projet se sont affûtés.
Samedi 6 septembre, les membres de l’association RER Sud-Léman qui milite pour le retour d’une liaison ferroviaire franco-suisse, organise une journée itinérante afin de marquer le coup. Au départ du Bouveret jusqu’à Evian, en passant par Saint-Gingolph et la douane franco-suisse, le parcours suivra les futures gares que desservirait la ligne de 17 kilomètres.
Fondée en 2005, l’association RER Sud Léman s'active en faveur de la réouverture de la ligne ferroviaire entre Saint-Gingolph et Evian, fermée en 1998. Hasard du calendrier, ce jubilé coïncide avec le lancement, côté suisse, de travaux d’envergure sur le rail et la route. Ceux-ci permettront de garantir une cadence à la demi-heure du train régional valaisan et de sécuriser le trafic routier, notamment par l’assainissement du passage à niveau du Fenalet. Corollaire, le village de Saint-Gingolph ne sera plus desservi par le train durant deux ans, soit la durée des travaux.
Revenons à l'Association et son combat. En deux décennies de mobilisation, bien d’autres alternatives à la route ont été évoquées, suggérées, mais pour le président de l’association RER Sud-Léman, Joël Grandcollot-Bened, il n’y a que le train … et rien d’autre.
Et les arguments sont encore plus flagrants qu’il y a 20 ans, selon Joël Grandcollot-Bened.
Prévu en 2031-2032, le projet est en attente de sécurisation de financement de la part de la France. Pour rappel en février 2024, le Canton du Valais avait débloqué 23 millions de francs en vue des premiers travaux.
Guillaume Abbey