- La 2e édition du Festival du Four Solaire s'est déroulée samedi à Yvorne. © Radio Chablais.
Le 2e Festival du Four Solaire s’est déroulé ce week-end à Yvorne. Plusieurs types d’engins étaient en action, du « four-tonneau » à la « parabole », dans le cadre du Marché du samedi.
Initié en 2023, à Aigle, le Festival du Four Solaire a pris ses quartiers au marché d’Yvorne, pour sa seconde édition. Les organisateurs, constitués en un groupe de citoyens qui souhaite s’investir dans la durabilité, ne cachent pas leur ambition de développer le concept et de le faire voyager. « On espère que le festival pourra faire des petits frères, et pourquoi pas l’exporter vers d’autres villes suisses », déclare Oriana Villa, membre de l’organisation chargée de la communication.
Tonneaux, paraboles et caisses en bois
Au menu de ce second opus du FFOUSOL, l’incontournable concours de cuisine, qui a récompensé les propriétaires de fours pour leurs tartes, ratatouilles ou risottos. « On peut tout cuire, même du pain ! Des boulangers professionnels utilisent des fours solaires », s’exclame Raphaël Rivier, de l’organisation, « finalement, il n’y a qu’une limite technique, c’est la température maximale, entre 120 et 140 degrés. On est donc forcé de prendre son temps ; on sait quand on commence, mais pas quand on finit », lâche-t-il, tout souriant. Des critères comme la cuisson, la température maximale atteignable par l’engin ou les matériaux utilisés pour sa conception notamment devaient être remplis par les compétiteurs.
Une sélection de cassolettes mitonnées au four solaire, à l’occasion du 2e FFOUSOL. © Raphaël Rivier.
Le FFOUSOL promeut l’utilisation du four solaire comme alternative écologique de cuisson, tout en valorisant les produits locaux et la récupération de pièces pour la confection des ustensiles de cuisine. A Yvorne, trois types d’appareils solaires étaient exposés. Raphael Rivier.
Exemple de fours solaires dans des caisses en bois. © Radio Chablais.
Une soupe par moins quatre degrés
Avec sa parabole qui focalise les rayons du soleil en un point central, où se trouve sa cataplana (sorte de poêle en métal constituée de deux parties concaves) dénichée en Espagne, Daniel Gebhard atteint de très hautes températures. « Je n’ai jamais mesuré la chaleur, mais avec mon four solaire, je peux frire et griller mes aliments », affirme le Morgien. Celui qui est forgeron à Ballens dans le canton de Vaud au civil, a connu la cuisine solaire lors d’un voyage.
Daniel Gebhard, grâce à sa parabole, a gagné le concours de cuisine. Les autres gagnants sont l’APERS (Association pour la promotion des énergies renouvelables) et Sylvain Oriol. © Radio Chablais.
Guillaume Abbey
