
- L'humoriste française "Chicandier" (à gauche) et le pape de la raclette valaisanne Eddy Baillifard, à l'heure où la fête de la "Raclette à la Frontière" qu'ils ont organisé, battait son plein. © Radio Chablais
La raclette a fait fondre les frontières dimanche, à Saint-Gingolph. Plusieurs centaines de gourmands ont enterré la hache de guerre entre la raclette valaisanne, et la raclonette française, à l’occasion de "La Raclette à la Frontière", organisée conjointement par le Valaisan Eddy Baillifard et l’humoriste français « Chicandier ».
La passion du fromage aura été plus forte que le chauvinisme franco-suisse. Dimanche, à St-Gingolph, la « Raclette à la Frontière », a réuni plusieurs centaines de personnes autour du célèbre mets au fromage fondu. Mis sur pied par le pape de la raclette, le Valaisan Eddy Baillifard et l’humoriste français « Chicandier », l’évènement est né d’une querelle humoristique entre la Suisse et la France pour savoir qui pouvait servir le plus de raclette.
Si l’objectif était d’enterrer la hache de guerre et de célébrer le fromage, c’était aussi l’occasion de mettre en valeur bon nombre de produits locaux, et ce, des deux côtés de la frontière, comme le confirme l’humoriste français « Chicandier », co-organisateur de la « Raclette à la Frontière ».
Malgré la fête et la bonne humeur, il n’était pas rare, dans de nombreuses discussions, d’évoquer le drame de Blatten, survenu il y a quatre jours. Très réactif, le Valaisan Eddy Baillifard n'a pas hésité à faire preuve de solidarité dans cette période difficile.
La catastrophe de Blatten, on le sait, a eu un large écho dans le monde, notamment en France, d’où est originaire l’humoriste « Chicandier ». Il revenait sur l’impact que cela a eu dans son pays.
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