- À l’école, à la télévision, à la radio : la question de l’écologie est partout. Face à ce flux d’informations, de nombreuses personnes s’inquiètent de cette la situation climatique, voire souffrent de ce qu’on appelle « l’éco-anxiété. »
C’est « le mal du siècle » : le réchauffement climatique pousse de plus en plus de personnes dans les cabinets de psychothérapeutes. En cause : l’éco-anxiété.
Angoisses, peur de l’avenir ou encore culpabilité. Les réalités que recouvre l’éco-anxiété sont nombreuses. Au cœur de ce phénomène : une détresse psychologique provoquée par le changement climatique. Selon l’Office fédéral de la statistique, plus de la moitié de la population suisse estime que la perte de biodiversité et les changements climatiques sont « très dangereux » pour l’être humain et pour l'environnement. Chaque nouveau rapport du GIEC, chaque catastrophe écologique poussent davantage de personnes dans les cabinets de psychothérapeutes, dont celui de Paul Leprévost. Psychologue à Corsier-sur-Vevey, il aide les concernés à gérer leurs angoisses. Mais comment ces dernières se développent-elles ? La réponse de Paul Leprévost :
Cette problématique s’est intensifiée ces dernières années. Paul Leprévost :
Pour tenter de réduire l'éco-anxiété, il est possible d’agir sur plusieurs points. Paul Leprévost propose entre autres à ses patients de réduire l'information. Il avance que les personnes éco-anxieuses sont généralement « très, voire trop informés » et qu'elles devraient davantage se tourner vers des nouvelles positives « afin de se sentir soutenues et de voir que d'autres individus agissent dans ce sens ». Autre piste soulevée par le psychologue de Corsier-sur-Vevey : passer à l'action. «Trouver des actions écologiques, comme rejoindre des collectifs pour le climat ou nettoyer un espace pollué, peut provoquer un sentiment de réussite et apaiser les angoisses de la personne concernée par l'éco-anxiété.»
Ecoutez l'interview intégrale de Paul Leprévost dans notre émissions Sous les projos :