
Elles habitent dans nos forêts, nos buissons et au bord de nos rivières. Elles, ce sont les tiques. Après avoir passé l’hiver en hibernation, ces arachnides se remettent en mouvement.
Ils ne dépassent pas les huit millimètres et s’apparentent à des petites araignées. Ces parasites se nourrissent de notre sang et peuvent nous transmettre des maladies, comme l’encéphalite à tiques ou la borréliose, plus communément appelée maladie de Lyme. Cédric Dessimoz, médecin cantonal adjoint pour le Valais :
S’il n’existe aucun traitement contre l’encéphalite à tiques, il existe un moyen de s’en prémunir : la vaccination, conseillée en hiver, avant la saison des tiques.
Des vêtements de couleur claire
D’autres moyens de prévention existent pour empêcher une piqûre lors d’une balade, comme celui d’appliquer un produit répulsif avant chaque promenade. Il est également conseillé de porter des vêtements couvrants, de couleur claire pour les repérer. Au-delà de cette prévention, le mot d’ordre reste l’inspection, selon la répondante romande pour la ligue suisse des maladies à tiques. Anita Comba :
Se contrôler en rentrant, pour éviter de développer la maladie de Lyme ou l’encéphalite, qui ne cesse de gagner du terrain. Et le Bas-Valais n’échappe pas à cette problématique. Encore concentrés il y a quelques années sur le haut du canton, des cas d’encéphalite ont été recensés depuis 2021 dans la partie francophone, notamment à Vernayaz, Dorénaz et dans le val d’Illiez. Cédric Dessimoz :