Il est temps de faire un bilan sur la loi vaudoise sur l'enseignement obligatoire (LEO), dix ans après son entrée en vigueur. Le Grand Conseil a adressé mardi cette demande au Conseil d'Etat, via un postulat accepté à l'unanimité.
Présenté par Valérie Induni, ce postulat a pour objectif d'évaluer les principaux changements apportés par la LEO. La socialiste a souligné que la nouvelle loi avait permis "de nombreuses avancées", comme le passage à trois à deux voies au secondaire avec désormais les filiales prégymnasiale et générale. Les effets de l'enseignement obligatoire dès 4 ans, sachant que la nouvelle loi a remplacé l'école enfantine à caractère facultatif, doivent aussi être analysés. Tout comme l'introduction des notes dès la 5e année et l'apprentissage plus précoce des langues. Pour mener à bien cette analyse, l'ensemble des parties prenantes devront être questionnées, à savoir les élèves, leurs parents, le corps enseignant ou encore les différentes écoles.
Frédéric Borloz, conseiller d'Etat en charge de l'éducation, a dit accueillir "avec plaisir" ce postulat. Selon lui, il est effectivement nécessaire d'effectuer "un bilan consolidé", d'examiner si la loi a encore besoin d'évoluer.
Pour mémoire, la LEO avait été acceptée dans les urnes en septembre 2011 par 52% des voix, le peuple vaudois la préférant alors à l'initiative Ecole 2010. La nouvelle loi est entrée en vigueur à la rentrée d'août 2013. Quelque 95'000 élèves fréquentent actuellement l'école obligatoire vaudoise.
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