- La problématique est la même depuis 2020 pour les cinémas : faire revenir le public.
Ramener le public dans les salles obscures. C’est l’objectif des cinémas romands, qui ont perdu 30% de leur fréquentation depuis 2019. Un distributeur veveysan de films a ainsi lancé un sondage en ligne pour connaître les envies des spectateurs.
Les cinémas romands recherchent des solutions pour ramener les gens dans les salles obscures. L’industrie a perdu environ 30% de sa clientèle depuis 2019, en raison de la crise du coronavirus. Malgré la fin des restrictions, la situation n’a que peu changé. Davide Cagliesi, responsable programmation de l’établissement bellerin du « Grain d’sel »…
Les raisons de cette désertion ? Elles sont multiples, à en croire Jonathan Waser, responsable programmation pour la société Cinérive…
Quelles solutions ?
Dans ce contexte difficile, la boîte veveysanne de distribution de films « Louise va au cinéma » a lancé un sondage participatif il y a quelques jours pour connaître les envies et avis de la population. Heinz Dill, fondateur de la boîte, et Victoria Fankhänel, stagiaire…
Cette initiative a été largement saluée dans notre région. Il est en effet nécessaire d’avoir un retour sur les attentes des spectateurs, pour améliorer l’offre et remplir à nouveaux les salles. Davide Cagliesi…
Seulement, les spectateurs sont devenus très sélects, en raison de l’explosion de l’offre sur les sites de streamings. Il y en a désormais pour tous les goûts, et la production est aujourd’hui plus active que jamais. Il est donc difficile de pouvoir créer de « fiches client ». Jonathan Waser…
Autre moyen pour tenter d’attirer plus de spectateurs : les cinémas misent beaucoup depuis la pandémie sur des films dits « de proximité ».
Lors des projections, acteurs, réalisateurs ou producteurs sont présents dans la salle afin d’échanger avec le public. Ce qui est un bon argument de communication. Davide Cagliesi…
Axer son offre sur le côté régional, c’est aussi ce vers quoi tend la société Cinérive. Jonathan Waser…
Et les séances « de proximité » fonctionnent, à en croire le public. Victoria Fankhänel l’a expérimenté en tant que spectatrice au « Sirius » de Châtel-Saint-Denis, à l’occasion de la projection du film « Colombine »…
Quel avenir pour les salles obscures ?
La solution semble toute trouvée pour les cinémas : se rapprocher de leur public. C’est en tout cas ce que pense Heinz Dill…
L’adaptation. Peut-être le maître-mot concernant le futur du cinéma. Heinz Dill en est convaincu, ce secteur a un avenir…