Après avoir traversé plusieurs crises, le Conseil communal de Saint-Gingolph a retrouvé de la sérénité. Élu président lors des dernières élections, Damien Roch dresse le bilan de mi-mandat.
Il y a tout juste deux ans, Damien Roch était élu au Conseil communal de Saint-Gingolph. Un mois plus tard, il accédait à la présidence d’un exécutif qui sortait d’une législature marquée par les affaires et les polémiques. Sans être exhaustif, on citera la plainte d’un conseiller à l’encontre d’un de ses collègues, un budget refusé par deux fois en assemblée primaire ou la démission d’un élu rejetée à plusieurs reprises par l’Etat du Valais. Aujourd’hui, tout cela appartient au passé et les guerres intestines n’existent plus au sein du conseil. C’est en tout cas ce qu’assure Damien Roch.
La mobilité comme priorité
Damien Roch l’a dit, parmi les projets capitaux pour sa commune, la mobilité est en tête de liste. Alors que le village lacustre est envahi par seize mille voitures quotidiennement, le président PLR soutient avec force la réouverture de la ligne du Tonkin jusqu’à Evian. Il souhaite également que la liaison avec Monthey et Aigle soit renforcée. Un vœu qui devrait être exaucer en fin d’année, avec l’entrée en vigueur de la cadence à la demi-heure.
Pour la fusion du Haut-Lac
Autre dossier important pour Saint-Gingolph: la réflexion autour de la fusion avec Port-Valais, Vouvry et Vionnaz. S’il dit soutenir l’idée d’une seule commune du Haut-Lac, Damien Roch ne veut pas brûler les étapes et attend les résultats de l’étude d’analyse préliminaire de fusion.
Notez que Damien Roch n’a pas précisé s’il briguerait un nouveau mandat de président dans deux ans. «Il est beaucoup trop tôt pour évoquer cela», conclut-il.
