Rien ne justifiait l'infiltration d'Attac par Securitas pour le compte de Nestlé a plaidé Jean-Michel Dolivo, un des avocats des altermondialistes au deuxième et dernier jour du procès civil qui se tient à Lausanne. Il n'y avait «aucune menace» pour le groupe Nestlé venant de la part d'Attac, une association critique mais non-violente et n'ayant jamais prôné des méthodes musclées, a affirmé l'avocat. Attac réclame la reconnaissance de l'atteinte illicite à la personnalité. L'association demande la publication du verdict dans des médias à forte audience et 27'000 francs pour tort moral. Les défenseurs de Securitas et de Nestlé vont prendre la parole cet après-midi.