
Le syndicat vaudois UNIA s’interroge à propos de l’introduction récente de tests rapides antigéniques au sein des entreprises.
Alerté par sa base, il se demande si certaines grosses firmes du canton n’en profitaient pas pour décider elles-mêmes de mises en quarantaine d’employés, sans en informer ensuite le système sanitaire cantonal. Ce qui est illégal. UNIA affirme ainsi rencontrer de gros soucis de transparence dans l’industrie à ce propos. Directeur du Centre patronal vaudois, Christophe Reymond se défend de son côté de toute volonté de tricherie au sein du patronat. Il évoque plutôt un manque d’organisation. La direction générale de la santé du canton de Vaud, elle, a trouvé quant à elle manière de parade: une directive qui cadre de manière claire l’utilisation des tests rapides antigéniques au sein des entreprises. Et qui rappelle aussi l’obligation qui est faite à ces dernières d’annoncer les résultats de tests positifs au collaborateur concerné, à l’Office fédéral de la santé publique ainsi qu’à l’autorité cantonale.