Le Tribunal fédéral a débouté le chanvrier valaisan et confirmé en dernière instance une peine complémentaire prononcée par la justice valaisanne, en mai 2011. Les juges de Mon Repos soulignent que la faute de Bernard Rappaz ne peut, «en particulier à l'égard des violations de la loi fédérale sur les stupéfiants qu'être qualifiée de lourde.» Il lui reprochent de ne pas avoir hésité à continuer son activité coupable alors qu'il avait été condamné en 2000 et qu'une nouvelle instruction était ouverte contre lui. Bernard Rappaz, au bénéficie actuellement d'un régime de semi-liberté, pensait retrouver la liberté au mois d’août. Il devra attendre douze mois de plus.