La justice turque a statué ce matin (mardi) sur l’affaire du caillou de Christian Varone : ni condamnation ferme, ni sursis, ni inscription au casier judiciaire. Le commandant de la police cantonale et ancien candidat PLR au conseil d’Etat a été condamné à un an et 15 jours de prison, a constaté l'ats sur place. Mais la peine ne sera activée qu'en cas de récidive, conformément à une disposition juridique turque inconnue du droit suisse. Les juges ont ajourné le prononcé du jugement rendu après trois reports. Cette mesure signifie qu'il n'a pas d'effet sur le condamné et ne figurera pas au casier judiciaire suisse. Il restera dans un registre interne destiné à la seule justice turque et ne sera activé qu'en cas de récidive dans les cinq ans. Selon l’avocat du Saviésan, Me Philippe Loretan, «Christian Varone se dit très soulagé et satisfait de cette décision dont il ne fera évidemment pas appel».
La cheffe du Département de la sécurité, des affaires sociales et de l’intégration, Esther Waeber-Kalbermatten a demandé aujourd’hui à Christian Varone de se déterminer sur ce jugement et de prendre position sur ses conséquences quant à son avenir professionnel. Le parti libéral-radical a de son côté communiqué sa satisfaction.
Pour mémoire, le commandant de la police cantonale valaisanne avait été arrêté par la police turque le 27 juillet à l'aéroport d'Antalya avec, dans ses bagages, une pierre considérée comme un vestige archéologique.