A Lausanne, une centaine de personnes ont participé aujourd'hui à un «Harlem Shake» sur l'esplanade de l'EPFL à l'occasion du deuxième anniversaire de la révolution syrienne. Toutes avaient un masque d'Anonymous hormis l'une d'entre elles qui portait celui de Bachar al-Assad. Dans un premier temps, tous les participants sont restés immobiles sauf la personne masquée en président syrien. Puis tous se sont mis à danser, comme le veut un «Harlem Shake». S'il n'y a pas eu de revendications, le but de l'événement était de «remettre la Syrie au-devant des préoccupations», a expliqué Ilias Panchard, co-organisateur et ancien étudiant de l'Ecole polytechnique fédérale de Lausanne. Est-ce la bonne méthode alors qu'un «Harlem Shake» est «un trucmarrant à la base», se demande toutefois un internaute sur Facebook? «Oui», répond Ilias Panchard qui s'est déjà mobilisé pour cette cause dont «on ne parle plus tellement» aujourd'hui. En plus, le phénomène «Harlem Shake» peut prendre une tournure politique comme on le voit en Egypte ou en Tunisie, selon lui.