
Les eaux du Léman n’ont pas été brassées en profondeur depuis 2012. Et cette année n’y fait pas exception. En cause : un hiver doux qui n’a pas permis aux eaux de surface de plonger au fond du lac pour y apporter de l’oxygène.
Selon la Commission internationale pour la protection des eaux du Léman, le mélange s’est effectué jusqu’à environ 135 mètres, soit moins de la moitié de la profondeur du lac.
En conséquence : le taux d’oxygène au fond du Léman reste inférieur aux exigences de l’Ordonnance suisse sur la protection des eaux. Les organismes ne profitent donc pas d’un milieu de vie optimal. La libération du phosphore piégé dans les sédiments est aussi favorisée.