Le Tribunal fédéral ne se prononcera pas sur le recours du médecin genevois Hans Wolff, qui avait refusé d'alimenter de force Bernard Rappaz. L’autorité judiciaire se dispense d'examiner ses griefs. L'ordre donné au médecin genevois est devenu caduc depuis que le chanvrier valaisan a recommencé à se nourrir le 24 décembre dernier et qu'il a pu réintégrer la Colonie pénitentiaire de Crêtelongue le 10 janvier. Comme la probabilité qu'un cas similaire se présente est «très faible», la Haute Cour considère qu'elle peut se dispenser de rendre une décision.