Pascal Broulis n’a bénéficié d’aucun traitement de faveur du canton pour scolariser son fils à Lausanne. La question se posait puisque le ministre des finances vaudoises est également domicilié à Sainte-Croix. Le Département de la jeunesse, de la formation et de la culture affirme aujourd’hui que la décision, prise en 2007, était du ressort de la ville de Lausanne. Ce n’est que depuis 2015 qu’elle est de compétence cantonale. Dès 2016, le fils du conseiller d’État a pu profiter d’une dérogation jusqu’à la fin de sa scolarisation.
Le DJFC assure cependant que les conditions pour bénéficier d’une autorisation étaient remplies. Il rappelle aussi qu’en 2016, 633 dérogations ont été octroyées sur territoire vaudois.