Pascal Broulis n’a pas versé un centime à Lausanne avant 2011. Selon des révélations du Matin Dimanche, celui qui a été élu au Conseil d’Etat vaudois en 2002 payait jusqu’alors intégralement ses impôts à Sainte-Croix, sa commune d’origine. Une information qui intervient alors que le ministre des finances est soupçonné d’avoir pratiqué l’optimisation fiscale. Le Tages-Anzeiger révélait le 9 février que Pascal Broulis s’acquitte depuis des années d’un tiers de ses impôts à Lausanne et deux tiers à Sainte-Croix, où le taux est moins élevé. Une accusation rejetée par le conseiller d’Etat qui affirme être en conformité avec la loi vaudoise, vivant une partie de l’année dans sa commune d’origine.
Pascal Broulis répondra prochainement à deux interpellations parlementaires sur le sujet.