Les opposants romands à l'initiative No Billag étaient réunis à Lausanne cet après-midi pour présenter leurs arguments. Ils ont notamment souligné les dangers qu’impliquerait un « oui » pour les médias audiovisuels. La suppression de la redevance menacerait, en effet, l’existence non seulement de la RTS mais aussi de sept chaînes romandes, dont la Télé, et de douze radios, dont Radio Chablais.
Pour les opposants, accepter l’initiative le 4 mars prochain serait, en outre, un mauvais calcul pour les citoyens qui espèrent faire des économies. Ils payeront, au contraire, une facture plus salée pour s’informer et se divertir.
Les opposants ont par ailleurs créé une association au début du mois d’octobre. Baptisée « Association contre la disparition des radios et TV », elle est présidée par le conseiller national vaudois Laurent Wehrli.