A l'issue de la consultation organisée d'avril à mai, le Conseil d'Etat vaudois a adopté son projet de nouvelle loi sur le droit de cité. L'objectif de ce texte est triple : adapter la législation cantonale au nouveau droit fédéral devenu plus contraignant, et respecter la Constitution vaudoise qui défend le principe d'une naturalisation aisée. Finalement, il s’agit d’harmoniser les pratiques communales. Un catalogue de questions pour le test de naturalisation et une autorité de surveillance dans le domaine du droit de cité devraient ainsi voir le jour.
Pour ce qui est des exigences, le niveau de connaissances linguistiques devra être attesté à l'écrit comme à l'oral conformément aux nouvelles exigences fédérales (niveaux A2 à l'écrit et B1 à l'oral). Le demandeur devra au minimum avoir vécu deux ans dans le canton (10 ans en Suisse). Les communes auront la possibilité d'instaurer, dans leur règlement, une durée de résidence d'une année sur leur territoire. Au final, le projet vaudois a voulu laisser une compétence décisionnelle importante aux communes (octroi de la bourgeoisie). Pour autant, il prévoit que le dépôt de la demande de naturalisation se fasse désormais auprès du Canton.