Au Grand Conseil vaudois, la gauche peine à s’imposer dans le débat sur l’adaptation cantonale de la Loi sur les étrangers. La plupart de ses revendications sont passées à la trappe lors de la séance d’hier. Ainsi, la majorité du plénum a approuvé la transmission du pouvoir de mise en détention administrative de la justice de paix au service de la population. Une démarche problématique selon la gauche qui estime que l’administration deviendrait ainsi juge et partie.
Un seul amendement de la gauche a passé la rampe du premier débat. Il définit notamment que les mesures de contraintes ne doivent être exercées qu’en dernier recours.
Les discussions se poursuivront après la semaine des relâches vaudoises.