Le 25 octobre 2016, le chef information et prévention de la police cantonale avait été dénoncé par la juge du district de Martigny. L’affaire avait pour cadre une dispute impliquant son fils. L’homme âgé d’une vingtaine d’années avait utilisé une arme de son père pour tirer sur le logement de son rival amoureux. Une personne extérieure à l’affaire avait alors porté le cas devant les tribunaux.
Ce matin, le ministère public indique avoir retenu, le 15 décembre, trois griefs : violation à la loi fédérale sur les armes (dès lors qu'il a prété une arme à feu privé à un proche ne disposant pas de permis), abus d'autorité et instigation à faux témoignage. L'instance a décidé de classer ce dernier point. Pour l'heure il poursuit l'instruction du volets consacré à l'arme à feu.
La situation concernant l'abus d'autorité est moins claire. Si Jean-Marie Bornet explique que ce grief est sur le point d'être classé, la justice est plus réservée. La raison : suite au retrait du recours déposé par le fils de Jean-Maire Bornet, l'effet suspensif concernant ce volet de l'enquête (prononcé le 15 décembre) à disparu. Il indique donc que la procédure a été relancée et se poursuit.
De son côté, Jean-Marie Bornet ne lâche rien. Il a déjà annoncé avoir lancé plusieurs procédures dans le cadre de cette affaire. Contre deux témoins ainsi que le délateur de son fils, mais aussi contre la justice pour violation du secret de fonction. L'intéressé avait en effet appris par la presse qu'il était l'objet d'une dénonciation pénale auprès du Ministère Public.