Un coup dur pour certaines d’entre elles, qui devront dépenser plusieurs centaines de milliers de francs à cet effet. C’est le cas de Salvan, qui risque de débourses un demi-million pour le traitement de son eau (celle-ci présente, au pire, un taux de 19 microgrammes d’arsenic par litre). À Dorénaz (où l’eau présente un taux de 10.2 d’arsenic) et à Martigny-Combe, on va sûrement capter d’autres sources afin de procéder à un mélange. Trient, de son côté, est face à un problème de taille, car elle est géographiquement isolée et risque bien de passer à la caisse en raison de la mise en place d’un système de filtration. Pour sa part, Collonges (qui affiche un taux de 18) n’a pas encore décidé d’une solution. Le président de Finhaut, quant à lui, nous a dit qu’il souhaitait collaborer avec la commune de Vernayaz (afin de passer de 12 à 10 microgrammes d’arsenic par litre). Et cette dernière (dont l’eau présente également un taux d’arsenic de 12) pourrait opter pour un rapprochement avec Martigny. Elle a aussi procédé à un appel d’offres afin de trouver des pour trouver un système de traitement compatible au sien. Conscient des différentes problématiques, le président de Vernayaz, Blaise Borgeat, a représenté les communes de la Vallée du Trient et a porté le dossier auprès du médecin de la Confédération. Berne n’a pas voulu écouter ses doléances. Les exécutifs ont jusqu’au 1er janvier 2018 pour présenter des solutions au chimiste cantonal.