Le groupe pétrolier a déposé mardi un recours auprès du Tribunal Fédéral. Le décret adopté en urgence le 10 septembre dernier par le Grand Conseil.
Pour mémoire, cette modification surnommée "Lex Tamoil" permet aux autorités d’exiger d’une entreprise l’argent nécessaire à une éventuelle démolition. Une mesure prise pour éviter que la raffinerie de Collombey-Muraz ne devienne une friche industrielle.
Pour sa part, le président de Collombey-Muraz Yannick Buttet ne se dit pas surpris par la démarche de Tamoil, qualifiant l’entreprise de «procédurière».