A la veille de la rentrée scolaire, le Syndicat des Enseignants Romands dénonce une formation à la traîne des instituteurs. Il demande à la Conférence intercantonale de l'instruction publique l'organisation d'Etats généraux sur le sujet. Pour le président du syndicat, Georges Pasquier, le plafonnement du bachelor à six semestres pose problème, au niveau primaire. La décision de limiter cette formation à trois ans oblige les Hautes écoles pédagogiques à renoncer à former les étudiants dans certaines branches. Une fois formés, les nouveaux enseignants sont ainsi des semi-généralistes qui n'ont plus de vision d'ensemble. La très grande majorité des pays ont instauré des formations de quatre ans et plus.