Unia réagit vivement à la suppression de 116 postes par Syngenta qui fera suite à la fermeture du secteur « conditionnement » de Monthey. Le syndicat exige que le groupe agrochimique bâlois gèle sa décision et procède à une nouvelle analyse permettant de maintenir les emplois. Selon lui, la modernisation des infrastructures ou encore la vente des bâtiments à une entreprise tierce seraient des pistes à explorer. Cinq mois après l’annonce de la fermeture de la raffinerie Tamoil, Unia qualifie cette décision de « coup de massue» pour l’économie chablaisienne.
De son côté, le canton a dit qu’il mettrait tout en œuvre pour atténuer les conséquences de cette restructuration. Le Conseil d’Etat a demandé à rencontrer la direction du groupe pour lui exprimer sa volonté d’éviter tout licenciement.