Le Parlement valaisan a accepté ce matin en deuxième lecture la loi sur l’hébergement collectif des personnes relevant du droit d’asile. Validé par 104 voix, 21 non et 1 abstention, le texte réintroduit le cas d’urgence, qui avait été balayé en première lecture. Cette mesure permet au Gouvernement de ne pas prévenir à l'avance une commune de l’implantation d’un centre d’accueil sur son territoire. Elle ne devra cependant être appliquée que dans les situations imprévisibles nécessitant des mesures immédiates.

En temps normal, la commune concernée devra être entendue avant d’être désignée par l’Etat. L’UDC, qui s’est opposée au texte, dénonce une loi «vidée de sa substance». Le parti tentera de faire passer en votation populaire son initiative « Halte au diktat du canton : pour un droit des communes d’être consultées et associées en matière d’asile », texte par lequel le débat avait été lancé.