Le gouvernement valaisan reconnaît ses torts dans les affaires qui ont secoué l'Hôpital du Valais. Dans un communiqué publié ce matin, l’exécutif cantonal admet ne pas avoir été assez attentif aux signaux des lanceurs d'alerte, et ne pas avoir mené une surveillance et un dialogue adéquats durant la période 2010-2014. Cette prise de position du Conseil d'Etat valaisan intervient deux semaines après la publication du rapport de la Commission d'enquête parlementaire sur l'Hôpital du Valais. Un rapport qui met le doigt sur les dysfonctionnements au sein de l’établissement, mais aussi au niveau politique. Malgré cet aveu, le gouvernement valaisan maintient que les critiques à l’encontre de Maurice Tornay, ancien chef du département de la santé, sont disproportionnées dans ce dossier.