La hausse du produit intérieur brut devrait atteindre à peine 1% cette année, contre 2% encore en 2014. En cause : l’abandon du cours plancher de l’euro. Mais les effets du franc fort devraient être compensés par une demande intérieure toujours solide, une amélioration de la conjoncture en Europe et la situation favorable aux Etats-Unis. Ce ralentissement devrait donc être provisoire et la croissance pourrait remonter en 2016, selon les dernières valeurs calculées par le CREA, l'Institut de macroéconomie de l'Université de Lausanne.