Tamoil a déjà commencé à brader ses installations. C’est ce qu’affirment des employés de la raffinerie de Collombey, dont les témoignages anonymes sont publiés dans « Le Matin Dimanche ». Ils affirment avoir reçu l’ordre de brûler l’intérieur de trois catalyseurs. La mise hors service de ces pièces compliquerait sérieusement selon eux un éventuel redémarrage des installations. La direction de Tamoil quant à elle dit procéder à l’arrêt de la production dans les règles.
Au vu de cette situation, la question d’un possible séquestre des biens du groupe pétrolier se pose. Le Conseil d’Etat valaisan avait déjà déclaré ne pas y être opposé, mais attendre un avis de droit sur les modalités d’une telle action.