L’entreprise Tamoil réagit aux déclarations faites hier par le Conseil d’Etat valaisan. Selon le pétrolier, le gouvernement aurait transgressé les règles de confidentialité en publiant des données sur la mise en veille de la raffinerie de Collombey. Tamoil conteste par ailleurs l’estimation des coûts de démantèlement, et même le devoir de démantèlement lui-même. Le groupe rappelle avoir dépensé 75 millions de francs sur le site chablaisien pour répondre aux normes environnementales, et dit s’engager à poursuivre la mise en veille de la raffinerie dans le respect de la sécurité, de l’environnement et du voisinage.