Le Gouvernement valaisan a dit regretter la décision de Tamoil de mettre fin de manière anticipée au processus de vente mené par la task force, et ce, malgré l’intérêt de deux repreneurs potentiels solides. Parallèlement, il poursuit son suivi complet de la mise en veille annoncée comme provisoire par Tamoil.
Le Service de la protection de l’environnement a exigé une garantie de 2,5 millions de francs pour éliminer les déchets actuellement stockés sur le site. Une autre garantie de 20 millions de francs a été demandée, pour les opérations de mise hors service dans le respect des normes en vigueur.
En outre, le canton a évalué les coûts du démantèlement et de l’assainissement du site. L'opération se chiffrerait entre 60 et 75 millions.
De leur côté, les sections valaisannes de l’UDC, du PLR, et du PS ont demandé au Gouvernement le séquestre immédiat des installations.