Les juristes progressistes vaudois s'opposent à la réforme du secret médical entamée mardi dernier par le Grand Conseil, dans le cadre des suites du meurtre de Marie. Ils la jugent contreproductive et attentatoire aux droits fondamentaux des personnes en cause.
Pour mémoire, il avait été proposé d'inscrire dans la loi, les conditions dans lesquelles le médecin doit renseigner les autorités pénitentiaires, soit en cas de menaces, d'agression imminente ou à venir ou encore de préparation d'évasion.
Selon les juristes progressistes vaudois, ses nouveaux articles sont des dispositions "inutiles, contreproductives sous l'angle de la sécurité publique". Elles sont "par-dessus tout attentatoires aux droits fondamentaux des personnes en cause, et aux principes essentiels régissant les professions médicales".