La justice valaisanne a fait preuve de passivité dans le dossier Giroud, constate la commission de justice du Grand Conseil valaisan qui a rendu public aujourd’hui son rapport sur les raisons de la prescription. La Coju souligne l'inactivité totale du juge d'instruction de l’époque, après que le chimiste cantonal a dénoncé en 2001 des irrégularités. Pendant près de 2 ans, presque rien n’avait été fait et le 25 novembre 2003, le juge avait rendu une décision de refus de donner suite pour cause de prescription.
Pour éviter que de telles situations se répètent à l'avenir, la Coju recommande de transférer au chimiste cantonal les compétences de poursuite pénale, en matière de contravention à la Loi fédérale sur les denrées alimentaires et les objets usuels (LDA). Elle en fera la proposition au Grand Conseil par voie de motion.