Le verdict est tombé dans le procès des cyberthèses à Monthey; l’ex-directeur de la fondation qu’il avait lui-même créée écope de 24 mois de prison avec sursis. Ce Villeneuvois était l’auteur d’un projet novateur en termes de rééducation physique des personnes handicapées. Le Tribunal de district l’a reconnu coupable de gestion déloyale aggravée, faux dans les titres, tentative d’escroquerie et fausse déclaration en justice.

Pendant deux ans, l’homme s’est notamment versé un salaire de 12'000 francs par mois sans l’aval du Conseil de fondation. Devant ses juges, le Chablaisien a toujours prétendu être de bonne foi et avoir été victime d’un complot. Mais certaines de ses déclarations se sont avérées contradictoires. L’affaire sera très certainement portée devant le Tribunal cantonal, voire même fédéral.