La Fédération des médecins suisses critique la levée du secret médical pour les détenus, acceptée jeudi par le Grand Conseil valaisan. Cette décision, prise à la suite du décès d’Adeline M. l’année dernière à Genève, risque de briser la confiance entre le patient et son thérapeute. Selon la FMH, il est déjà possible de signaler un comportement dangereux. Elle estime que la confidentialité est un facteur décisif pour traiter efficacement les détenus et estimer leur dangerosité. La fédération craint en outre que cette décision n’entraîne la levée d’autres secrets professionnels, notamment pour les avocats ou les aumôniers.