Une étude lève un coin du voile sur ces «présences» que ressentent certains malades souffrant d'affections neurologiques et psychiatriques, ou ceux qui vivent des expériences extrêmes. Ces fantômes sont en réalité une perception altérée de notre propre corps. A L'Ecole polytechnique fédérale de Lausanne, l'équipe du professeur Olaf Blanke a réussi à recréer en laboratoire l'illusion d'une telle présence. Les chercheurs ont démontré que ce sentiment émanait d'une altération de signaux cérébraux.