La Société vaudoise de médecine refuse catégoriquement le projet de loi cantonale modifiant le secret médical en milieu carcéral. Elle relève que l’'introduction d’un nouvel article à la suite des drames qui ont coûté la vie à Marie et Adeline est «inutile, dangereuse et contre-productive ». Cet article précise que les médecins doivent informer la direction de l'établissement concerné des faits importants dont ils ont connaissance et qui pourraient notamment porter atteinte à la sécurité publique. La SVM souligne que ce texte est inutile puisque le médecin peut déjà aujourd'hui saisir l'autorité compétente s'il apprend du détenu une information importante.