Le Conseil d’Etat a décidé de verser quelque 200'000 francs en puisant dans son fonds de secours. Il a également choisi, comme dans la majorité des autres cantons, le Centre de consultation LAVI à Sion comme porte d’entrée pour toute demande d’aide. C’est la Conférence suisse des directrices et des directeurs cantonaux des affaires sociales qui a demandé à tous les cantons de contribuer à ce fonds en proportion de sa population. D’après les premières estimations, en Valais, environ 700 personnes ont potentiellement été victimes jusqu’en 1981 de mesures de coercition à des fins d’assistance.