Elles ont adressé une lettre au conseiller d'Etat vaudois, qui se dit prêt à les recevoir en présence des autorités de la ville. Dans leur missive, elles dénoncent leurs conditions de travail après la fermeture des salons de la rue de Genève, et réclament «un coin où travailler». Philippe Leuba, qui a pris connaissance de la lettre aujourd’hui, rappelle que 95% des questions liées à la prostitution sont du ressort de la ville de Lausanne. Il compte donc appeler prochainement le Municipal Grégoire Junod afin de trouver le moyen de rassembler tout le monde autour d'une table.