Une inversion de l'histoire. C’est sous ce terme que la conseillère d'Etat Béatrice Metraux a présenté l’abandon des  curatelles imposées. L'exception vaudoise prendra donc fin. Le gouvernement prévoit, à terme, un partage à parts égales entre prise en charge par des professionnels et des privés. Il souhaite le passage à un engagement volontaire. Le conseil d'Etat veut ainsi anticiper l'initiative parlementaire Schwaab intitulée "les citoyens ne doivent pas être nommés curateurs contre leur gré". Son acceptation coûterait près de 30 millions de francs et la création de plus de 150 équivalents plein temps. Le projet du Conseil d’Etat, avec 50% de volontaires, est évalué, lui, à environ 12 millions de francs. 90 postes devraient être créés.