«Pour votre prochain bateau, ne voyez pas trop gros» ! C’est la mise en garde faite aux sociétés de sauvetage lémaniques par Michel Détrey, président de la faîtière. Ce dernier constate en effet que les vedettes d’intervention ont tendance à être de plus en plus imposantes et équipées, et donc, davantage onéreuses. De ce fait, les sections désirant un pareil engin pourraient être tentées de recourir considérablement à l’argent des communes ou des cantons. Se référant au principe « qui paie, commande », Michel Détrey craint que les sociétés perdent ainsi de leur indépendance. Il l'a fait savoir dans le dernier "Bulletin du Sauveteur", la publication de la Société Internationale de Sauvetage du Léman.
Ce sont 34 sections qui assurent la sécurité sur les eaux lémaniques. Composées au total d'un millier de bénévoles, elles sont réparties sur les cantons de Vaud, Valais, et Genève, ainsi que sur la rive française.