Les examens oraux prévus par le Plan d'études romand pour les élèves de quatrième primaire ne font pas l'unanimité parmi les enseignants valaisans. Ils estiment que le bouleversement organisationnel engendré est trop important : l'examen étant individuel, le reste de la classe nécessite une surveillance.
Samedi lors de l'assemblée générale de la Société pédagogique valaisanne, les enseignants ont menacé de boycotter l'examen. Aujourd’hui, le comité propose une voie de compromis: faire un exercice blanc suivi d'une critique.
De son côté, le Département valaisan de la Formation se dit surpris par ce boycott. Il rappelle que la décision de supprimer une épreuve est de sa seule compétence.